Música francesa

Renaud - Mistral Gagnant (Live)



A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder les gens tant qu'y en a
Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra
En serrant dans ma main tes p'tits doigts
Pi donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d'pied pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs


Qui sait surtout guérir mes blessures
Te raconter un peu comment j'étais, mino
Les bombecs fabuleux qu'on piquait chez l'marchand
Car-en-sac et Mintho caramels à un franc
Et les Mistral gagnants

A marcher sous la pluie cinq minutes avec toi

Et regarder la vie tant qu'y en a
Te raconter la terre en te bouffant des yeux
Te parler de ta mère un p'tit peu
Et sauter dans les flaques pour la faire râler
Bousiller nos godasses et s'marrer
Et entendre ton rire comme on entend la mer

S'arrêter, repartir en arrière
Te raconter surtout les carambars d'antan et les coco-boers
Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres et nous niquaient les dents
Et les Mistral gagnants

A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Regarder le soleil qui s'en va
Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fous
Te dire que les méchants c'est pas nous

Que si moi je suis barge ce n'est que de tes yeux
Car ils ont l'avantage d'être deux
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux
Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie et l'aimer même si
Le temps est assassin et emporte avec lui
Les rires des enfants et les mistral gagnants

Et les mistral gagnants
 
RENAUD - Dès que le vent soufflera




"C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme"
Moi la mer elle m'a pris
Je m'souviens, un mardi

J'ai troqué mes santiag'
Et mon cuir un peu zone


contre une paire de dockside
Et un vieux ciré jaune,

J'ai déserté les crasses
Qui m'disaient : Sois prudent
La mer c'est dégueulasse
Les poissons baisent dedans !

Dès que le vent soufflera je repartira

Dès que les vents tourneront nous nous en allerons...

"C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme"

Moi la mer elle m'a pris
Au dépourvu, tant pis...

J'ai ue si mal au coeur
Sur la mer en furie
Qu'j'ai vomi mon quatre-heures
Et mon minuit aussi.

J'me suis cogné partout
J'ai dormi dans des draps mouillés
Ca m'a coûté des sous
C'est d'la plaisance, c'est l'pied !

Dès que le vent soufflera je repartira
Dès que les vents tourneront nous nous en allerons...

C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme
Mais elle prend pas la femme
Qui préfère la campagne.

La mienne m'attend au port
Au bout de la jetée
L'horizon est bien mort
Dans ses yeux délavés,

Assise sur une bitte
D'amarrage, elle pleure
Son homme qui la quitte,
La mer c'est son malheur !

Dès que le vent soufflera je repartira
Dès que les vents tourneront nous nous en allerons...

"C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme"
Moi la mer elle m'a pris
Comme on prend un taxi...

Je f'rai le tour du monde
Pour voir à chaque étape
Si tous les gars du monde
Veulent bien m'lâcher la grappe,

J'irai z'aux quatre vents
Foutre un peu le boxon
Jamais les océans

N'oublieront mon prénom...

Dès que le vent soufflera je repartira
Dès que les vents tourneront nous nous en allerons...

"C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme"
Moi la mer elle m'a pris
Et mon bateau aussi...

Il est fier mon navire
Il est beau mon bateau
C'est un fameux trois-mâts
Fin comme un oiseau hisse ho !

Mais Tabarly Pajeot
Kersauzon et Riguidel

Naviguent pas sur des cageots
Ni sur des poubelles !

Dès que le vent soufflera je repartira
Dès que les vents tourneront nous nous en allerons...

"C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme"
Moi la mer elle m'a pris
Je m'souviens, un vendredi

Ne pleure plus ma mère
Ton fils est matelot
Ne pleure plus mon père
Je vis au fil de l'eau,

Regardez votre enfant

Il est parti marin
Je sais c'est pas marrant
Mais c'était mon destin.

Dès que le vent soufflera je repartira
Dès que les vents tourneront nous nous en allerons...

Dès que le vent soufflera je repartira
Dès que les vents tourneront nous nous en allerons...
 
Les Rita Mitsouko - Marcia Baila





Marcia, elle danse sur du satin, de la rayonne
Du polystyrène expansée à ses pieds
Marcia danse avec des jambes
Aiguisées comme des couperets
Deux flèches qui donnent des idées
Des sensations
Marcia, elle est maigre


Belle en scène, belle comme à la ville
La voir danser me transforme en excité

Moretto
Comme ta bouche est immense
Quand tu souris et quand tu ris
Je ris aussi, tu aimes tellement la vie
Quel est donc ce froid que l'on sent en toi?


Mais c'est la mort qui t'a assassinée, Marcia
C'est la mort qui t'a consumée, Marcia
C"est le cancer que tu as pris sous ton bras
Maintenant, tu es en cendres, cendres

La mort, c'est comme une chose impossible
Et même à toi qui est forte comme une fusée
Et même à toi, qui est la vie même, Marcia
C'est la mort qui t'a emmenée

Marcia danse un peu chinois
La chaleur
Dans les mouvements d'épaules
A plat
Comme un hiéroglyphe inca
De l'opéra

Avec la tête
Elle danse aussi très bien

Et son visage
Danse avec tout le reste
Elle a cherché
Une nouvelle façon
Et l'a inventée.

C'est elle, la sauterelle
La sirène en mal d'amour
Le danseur dans la flanelle
Ou le carton.

Moretto
Comme ta bouche est immense
Et quand tu souris et quand tu ris
Je ris aussi, tu aimes tellement la vie
Quel est donc ce froid
Que l'on sent en toi ?

Mais c'est la mort
Qui t'a assassinée, Marcia
C'est la mort
Tu t'es consumée, Marcia
C'est le cancer
Que tu as pris sous ton bras
Maintenant
Tu es en cendres, en cendres
La mort
C'est comme une chose impossible
Pour toi
Qui est la vie même, Marcia
Et même à toi
Qui est forte comme une fusée
C'est la mort
Qui t'a emmenée
Marcia ...
 
Les Rita Mitsouko - C'est Comme Ça




Les Rita Mitsouko - Andy




Les Rita Mitsouko - Les Histoires d'A.




Les Rita Mitsouko - Y'a D'la Haine

 
Renaud - Marchand de cailloux





Dis, Papa, quand c'est qu'y passe
Le marchand d'cailloux
J'en voudrais dans mes godasses
A la place des joujoux
Avec mes copines en classe
On comprend pas tout
Pourquoi des gros dégueulasses

Font du mal partout

Pourquoi les enfants d'Belfast
Et d'tous les ghettos
Quand y balancent un caillasse
On leur fait la peau
J'croyais qu'david et Goliath
Ça marchait encore
Qu'les plus p'tits pouvaient s'débattre

Sans être les plus morts

Dis, Papa, quand c'est qu'y passe
Le marchand d'liberté

'l'en a oublié un max
En f'sant sa tournée
Pourquoi des mômes crèvent de faim
Pendant qu'on étouffe
D'vant nos télés comme des crétins
Sous des tonnes de bouffe

Dis, Papa, quand c'est qu'y passe
Le marchand d'tendresse
S'il est sur l'trottoir d'en face
Dis-y qui traverse
J'peux lui enfiler un peu
Pour ceux qu'en ont b'soin
J'en ai r'çu tell'ment mon vieux

Qu'j'veux en donner tout plein

J'veux partager mon Mac-do
Avec ceux qui ont faim
J'veux donner d'l'amour bien chaud
A ceux qu'ont plus rien
Est-ce que c'est ça être coco
Ou être un vrai chrétien
Moi j'me fous de tous ces mots
J'veux être un vrai humain…

Dis, Papa, tous ces discours
Me font mal aux oreilles
Même ceux qui sont plein d'amour
C'est kif-kif-pareil
Ça m'fait comme des trous dans la tête
Ça m'pollue la vie et tout
Ça fait qu'je vois sur ma planète


Des intifada partout

Dis, Papa, quand c'est qu'y passe
Le marchand d'cailloux
J'en voudrais dans mes godasses
A la place des joujoux
Mais p'têt' que sur ta guitare
J'en jett'rai aussi
Si tu t'sers de moi, trouillard
Pour chanter tes conn'ries
Mais p'têt' que sur ta guitare
J'en jett'rai aussi
Si tu t'sers de moi, trouillard,
Pour chanter tes conn'ries
 
Grand Corps Malade - Inch' Allah ft. Reda Taliani



C’est un son plein de sourires dans un climat tendu
qui espèrent et respirent dans cette époque tordue
C’est le son qui propose des virages des voyages,
des clameurs, des visages,
C’est le son des mariages

Si on chantait de toutes les couleurs
On va faire danser les corps et les coeurs
Si on est tous ensemble, ça nous suffira
Si nos voix se rassemblent on nous entendra

C’est le son qui éclaire, qui partage et rassemble
c’est les beaux quartiers qui dansent avec les grands
ensembles
Ceux qui souhaitent un pays convivial alors ils croient en
une autre identité nationale
C’est le son qui reve en réalité et change les
mentalités, tue la morosité
Il invente, imagine et renverse les clichés établis et
oublie leur tristesse
Tous les codes sont bannis et révisés, on mettra des
baggys jusqu’à l’Elysée
Plus de quotas dans le foot, peu importe on gardera les
meilleurs
Les blaireaux les fachos c’est la même
C’est quand y en a beaucoup que ça pose des problèmes
On voit marier Yacine et Delphine pas seulement pour la rime

Si on chantait de toutes les couleurs
On va faire danser les corps et les coeurs
Si on est tous ensemble, ça nous suffira
Si nos voix se rassemblent on nous entendra

C’est le son qui réécrit l’histoire
Sortez tous dans la rue on va chanter l’espoir
L’espoir que pour changer ce monde
on s’croisera forcément vu puisque la terre est ronde
L’espoir que les choses puissent avancer
qu’on aime tous les accents quand on parle en francais
L’espoir qu’un jour ce sera normal
de voir des bloc party à l’assemblée nationale
Les képis, policiers, les kipas les tchadors,
les casquettees à l’envers même combat
Les bobos, les prolos, les bourgeois, les nantis, les
cailleras
Vous etes tous invités sur la piste
C’est la danse de demain quelque peu utopiste
Mais cette époque a besoin d’espoir
Soyons un peu rêveur faut y croire pour le voir

Si on chantait de toutes les couleurs
On va faire danser les corps et les coeurs
Si on est tous ensemble, ça nous suffira
Si nos voix se rassemblent on nous entendra
 

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