JACQUES BREL

Canción, Zangra


Jacques Brel - Les Paumés Du Petit Matin | Releases | Discogs



Canción inspirada en la novela "El desierto de los tártaros" de Dino Buzzati, publicada en 1940 (primera traducción francesa de 1949)



Jacques Brel - Zangra






Paroles chanson Zangra


Je m'appelle Zangra et je suis lieutenant
Au fort de Belonzio qui domine la plaine
D'où l'ennemi viendra qui me fera héros
En attendant ce jour, je m'ennuie quelquefois
Alors, je vais au bourg voir les filles en troupeaux
Mais elles rêvent d'amour et moi de mes chevaux

Je m'appelle Zangra et déjà capitaine
Au fort de Belonzio qui domine la plaine
D'où l'ennemi viendra qui me fera héros
En attendant ce jour, je m'ennuie quelquefois
Alors, je vais au bourg voir la jeune Consuelo
Mais elle parle d'amour et moi de mes chevaux


Je m'appelle Zangra, maintenant commandant
Au fort de Belonzio qui domine la plaine
D'où l'ennemi viendra qui me fera héros
En attendant ce jour, je m'ennuie quelquefois
Alors, je vais au bourg, boire avec Don Pedro
Il boit à mes amours et moi à ses chevaux

Je m'appelle Zangra, je suis vieux colonel
Au fort de Belonzio qui domine la plaine
D'où l'ennemi viendra qui me fera héros
En attendant ce jour, je m'ennuie quelquefois
Alors, je vais au bourg, voir la veuve de Pedro
Je parle enfin d'amour mais elle de mes chevaux

Je m'appelle Zangra, hier trop vieux général
J'ai quitté Belonzio qui domine la plaine

Et l'ennemi est là, je ne serai pas héros
 
Canción, Avec élégance


Avec Elégance Paroles – JACQUES BREL – GreatSong




En esta canción, Brel habla una vez más del envejecimiento, de los recuerdos que se escapan, de ese cuerpo que ya no controlamos, de ese sentimiento de "decadencia". Pero no debes mostrar todo lo que sabes, todo lo que sientes por ti mismo, es mejor "estar desesperado pero con elegancia".

Teniendo esto en cuenta, esta canción sobre los cincuenta años "desesperados" pero dignos resuena como una expresión de miedo, tanto más poderoso cuando sabemos que el artista murió antes de los 50 años, a los 49 años más exactamente. Escapó a la tan temida vejez.

Esta canción permaneció inédita hasta 2003, lanzada en una compilación, "Infiniment ". Era parte de las canciones que habrían estado listas para lanzar durante la vida del artista, canciones que pidió que se guardaran hasta que se le diera luz verde.






Brel - Avec élégance







Paroles de la chanson «Avec Élégance» par Jacques Brel

Se sentir quelque peu romains
Mais au temps de la décadence
Gratter sa mémoire à deux mains
Ne plus parler qu'à son silence
Et
Ne plus vouloir se faire aimer
Pour cause de trop peu d'importance
Être désespéré
Mais avec élégance

Sentir la pente plus glissante
Qu'au temps où le corps était mince
Lire dans les yeux des ravissantes
Que cinquante ans c'est la province
Et
Brûler sa jeunesse mourante
Mais faire celui qui s'en dispense
Être désespéré
Mais avec élégance

Sortir pour traverser des bars
Où l’on est chaque fois le plus vieux
Y éclabousser de pourboires
Quelques barmans silencieux
Et
Grignoter des banalités
Avec des vieilles en puissance
Être désespéré
Mais avec élégance

Savoir qu’on a toujours eu peur
Savoir son poids de lâcheté
Pouvoir se passer de bonheur
Savoir ne plus se pardonner
Et
N’avoir plus grand-chose à rêver
Mais écouter son coeur qui danse
Être désespéré
Mais avec espérance.
 
Canción, Fils de..


Calificada como obra menor de un periodista, según Bruno Brel, que había causado un gran sufrimiento a Jacques Brel, esta canción tiene, por el contrario, un significado universal que adquiere una dimensión muy actual en nuestros tiempos convulsos. Evocando al mismo tiempo el poder de la imaginación creadora, las potencialidades que cada niño lleva dentro y la estigmatización que le atribuye la sociedad "mucho tiempo después" según su origen social o étnico. En palabras de sencillez y poesía contundente.



Jacques Brel - Fils de ... - 1967











Paroles de la chanson Fils de.. J. Brel

Fils de bourgeois ou fils d'apôtres
Tous les enfants sont comme les vôtres
Fils de César ou fils de rien
Tous les enfants sont comme le tien
Le même sourire
Les mêmes larmes
Les mêmes alarmes
Les mêmes soupirs
Fils de César ou fils de rien
Tous les enfants sont comme le tien
Ce n'est qu'après
Longtemps après

Mais fils de sultan, fils de fakir
Tous les enfants ont un empire
Sous voûtes d'or, sous toit de chaumes
Tous les enfants ont un royaume
Un coin de vague, une fleur qui tremble
Un oiseau mort qui leur ressemble
Fils de sultan, fils de fakir
Tous les enfants ont un empire
Ce n'est qu'après
Longtemps après

Mais fils de ton fils ou fils d'étranger
Tous les enfants sont des sorciers
Fils de l'amour ou fils d'amourettes
Tous les enfants sont des poètes
Ils sont bergers
Ils sont rois mages
Font des nuages
Pour mieux voler
Fils de ton fils ou fils d'étranger
Tous les enfants sont des sorciers
Ce n'est qu'après
Longtemps après

Mais fils de bourgeois ou fils d'apôtres
Tous les enfants sont comme les vôtres
Fils de César ou fils de rien
Tous les enfants sont comme le tien
Le même sourire
Les mêmes larmes
Les mêmes alarmes
Les mêmes soupirs
Fils de César ou fils de rien

Tous les enfants sont comme le tien
 
Canción, Les fenêtres (1963)


En Bruselas, Jacques Brel realizó estudios incompletos y bastantes mediocres en el Institut Saint-Louis. Sin embargo, ya tenía gusto por la literatura y el Instituto cultivó el mito del poeta Émile Verhaeren que también había frecuentado el establecimiento.
Fue en 1866 y 1867. Su primera colección se tituló… Les Flamandes. Como cierta canción. Verhaeren usa una palabra rara en un poema que también se convertirá en el título de la canción de Brel, La Parlotte.

Las antologías de poesía del Institut Saint-Louis ciertamente contenían el texto más famoso de Verhaeren, Le Passeur d'eau, en cuyas ventanas se veía al hombre valiente trabajar y seguir adelante. Sobre la misma idea de las ventanas que observan a los hombres, Brel hizo algo más, muy personal. De 1963, la canción Les Fenêtres, si no una de las más conocidas, es una de las más bellas: "Las ventanas parlotean / Cuando pasa una mujer / Que vive en el callejón sin salida / Por donde pasan los caballeros ..."



Jacques Brel Concert 1964 02 Les fenêtres










Paroles chanson Les fenêtres , J. Brel


Les fenêtres nous guettent
Quand notre cœur s’arrête
En croisant Louisette
Pour qui brûlent nos chairs
Les fenêtres rigolent
Quand elles voient la frivole
Qui offre sa corole
A un clerc de notaire
Les fenêtres sanglotent
Quand à l’aube falote
Un enterrement cahote
Jusqu’au vieux cimetière
Mais les fenêtres froncent
Leurs corniches de bronze
Quand elles voient les ronces
Envahir leur lumière

Les fenêtres murmurent
Quand tombent en chevelure
Les pluies de la froidure
Qui mouillent les adieux
Les fenêtres chantonnent
Quand se lève à l’automne
Le vent qui abandonne
Les rues aux amoureux
Les fenêtres se taisent
Quand l’hiver les apaise
Et que la neige épaisse
Vient leur fermer les yeux
Mais les fenêtres jacassent
Quand une femme passe
Qui habite l’impasse
Où passent les messieurs

La fenêtre est un œuf
Quand elle est œil-de-bœuf
Qui attend comme un veuf
Au coin d’un escalier
La fenêtre bataille
Quand elle est soupirail
D’où le soldat mitraille
Avant de succomber
Les fenêtres musardent
Quand elles sont mansardes
Et abritent les hardes
D’un poète oublié
Mais les fenêtres gentilles
Se recouvrent de grilles
Si par malheur on crie :
"Vive la liberté"

Les fenêtres surveillent
L’enfant qui s’émerveille
Dans un cercle de vieilles
A faire ses premiers pas
Les fenêtres sourient
Quand quinze ans trop jolis
Et quinze ans trop grandis
S’offrent un premier repas
Les fenêtres menacent
Les fenêtres grimacent
Quand parfois j’ai l’audace
D’appeler un chat un chat
Les fenêtres me suivent
Me suivent et me poursuivent
Jusqu’à c’que peur s’ensuive
Tout au fond de mes draps

Les fenêtres souvent {x3}
Traitent impunément
De voyous des enfants
Qui cherchent qui aimer
Les fenêtres souvent
Soupçonnent ces manants
Qui dorment sur les bancs
Et parlent l’étranger
Les fenêtres souvent
Se ferment en riant
Se ferment en criant
Quand on y va chanter
Ah, je n’ose pas penser
Qu’elles servent à voiler
Plus qu’à laisser entrer
La lumière de l’été

Non je préfère penser
Qu’une fenêtre fermée
Ça ne sert qu’à aider
Les amants à s’aimer

{2x}
 
Canción, Les Singes


El primate que inventó la guerra.
Antes que ellos, había paz en la tierra Cuando para diez elefantes, solo había un soldado. Pero vinieron y fue con palos que la razón de ser persiguió a la razón. E inventaron el hierro para empalar y luego la cámara de gas y la silla eléctrica. Y la bomba de napalm. ¡Y la bomba atómica! Han sido civilizados desde entonces. Monos en mi vecindario ".

Dado que la evolución de las especies nos hace descender del mono, Jacques Brel cuestiona la palabra evolución. Porque después de todo, no fue el mono ancestro quien inventó la prostit*ción o la guerra. Pero su nieto, el “mono de mi barrio”. El más simio de los dos no es lo que piensas ...



Jacques Brel - Les Singes






Les singes - J. Brel






Paroles de la chanson, Les singes, J. Brel

Avant eux avant les culs pelés
La fleur, l’oiseau et nous étions en liberté
Mais ils sont arrivés et la fleur est en pot
Et l’oiseau est en cage et nous en numéro
Car ils ont inventé prisons et condamnés
Et casiers judiciaires et trous dans la serrure
Et les langues coupées des premières censures
Et c’est depuis lors qu’ils sont civilisés
Les singes, les singes, les singes de mon quartier (bis)
Avant eux, il n’y avait pas de problème
Quand poussaient les bananes même pendant le Carême
Mais ils sont arrivés bardés d’intolérance
Pour chasser en apôtres d’autres intolérances
Car ils ont inventé la chasse aux Albigeois
La chasse aux infidèles et la chasse à ceux-là
La chasse aux singes sages qui n’aiment pas chasser
Et c’est depuis lors qu’ils sont civilisés
Les singes, les singes, les singes de mon quartier

Avant eux l’homme était un prince
La femme une princesse, l’amour une province
Mais ils sont arrivés, le prince est un mendiant
La province se meurt, la princesse se vend
Car ils ont inventé l’amour qui est un péché
L’amour qui est une affaire, le marché aux pucelles
Le droit de courte-cuisse et les mères maquerelles
Et c’est depuis lors qu’ils sont civilisés
Les singes, les singes, les singes de mon quartier
Avant eux il y avait paix sur terre
Quand pour dix éléphants il n’y avait qu’un militaire
Mais ils sont arrivés et c’est à coups de bâton
Que la raison d’Etat a chassé la raison
Car ils ont inventé le fer à empaler
Et la chambre à gaz et la chaise électrique
Et la bombe au napalm et la bombe atomique
Et c’est depuis lors qu’ils sont civilisés
Les singes, les singes, les singes de mon quartier
Les singes de mon quartier.
 
Canción, Je suis un soir d'été

Soy un anochecer de verano, 1969.Una obra de poesía oscura y romántica de Brel.



Jacques Brel - Je suis un soir d'été (1969, RARE)











Paroles de la chanson ,Je Suis Un Soir D'été, parJacques Brel

Et la sous-préfecture fête la sous-préfète
Sous le lustre à facettes il pleut des orangeades
Et des champagnes tièdes, et les propos glacés
Des femelles maussades de fonctionnarisés

Je suis un soir d'été
Aux fenêtres ouvertes, les dîneurs familiaux
Repoussent leurs assiettes et disent qu'il fait chaud
Les hommes lancent des rots de chevaliers teutons
Les nappes tombent en miettes par-dessus les balcons

Je suis un soir d'été
Aux terrasses brouillées quelques buveurs humides
Parlent de haridelles et de vieilles perfides
C'est l'heure où les bretelles soutiennent le présent
Des passants répandus et des alcoolisants

Je suis un soir d'été
De lourdes amoureuses aux odeurs de cuisine
Promènent leur poitrine sur les flancs de la Meuse
Ils leur manquent un soldat pour que l'été ripaille
Et monte vaille que vaille jusqu'en haut de leurs bas

Je suis un soir d'été
Aux fontaines les vieux bardés de références
Rebroussent leur enfance à petits pas pluvieux
Ils rient de toute une dent pour croquer le silence
Autour des filles qui dansent à la mort d'un printemps

Je suis un soir d'été
La chaleur se vertèbre, il fleuve des ivresses
L'été a ses grand-messes et la nuit les célèbre
La ville aux quatre vents clignote le remords
Inutile et passant de n'être pas un port

Je suis un soir d'été
 
Canción , Bruxelles ( 1962 )

Bruxelles es una canción del cantante belga Jacques Brel, publicada en 1962 con el álbum Les Bourgeois.

Con esta canción, Jacques Brel evoca la ciudad de Bruselas de principios del siglo XX, donde según los versos, lleva al oyente a lugares emblemáticos de la capital, como la Place de Brouckère o la Place Sainte Catherine. Por otro lado, la Place Sainte Justine es fruto de la imaginación del artista y no existe.

La ciudad inspiró a Jacques Brel con un neologismo con el verbo “Bruxeller”.



Jacques Brel - Bruxelles











Paroles de la chanson "Bruxelles" J. Brel

C’était au temps où Bruxelles rêvait
C’était au temps du cinéma muet
C’était au temps où Bruxelles chantait
C’était au temps où Bruxelles bruxelait

Place de Broukère on voyait des vitrines
Avec des hommes des femmes en crinoline
Place de Broukère on voyait l’omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus

Et sur l’impériale
Le cœur dans les étoiles
Y avait mon grand-père
Y avait ma grand-mère
Il était militaire
Elle était fonctionnaire
Il pensait pas elle pensait rien
Et on voudrait qu’je sois malin

C’était au temps où Bruxelles chantait
C’était au temps du cinéma muet
C’était au temps où Bruxelles rêvait
C’était au temps où Bruxelles bruxelait

Sur les pavés de la place Sainte-Catherine
Dansaient les hommes les femmes en crinoline
Sur les pavés dansaient les omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus

Et sur l’impériale
Le cœur dans les étoiles
Y avait mon grand-père
Y avait ma grand-mère
Il avait su y faire
Elle l’avait laissé faire
Ils l’avaient donc fait tous les deux
Et on voudrait qu’je sois sérieux

C’était au temps où Bruxelles rêvait
C’était au temps du cinéma muet
C’était au temps où Bruxelles dansait
C’était au temps où Bruxelles bruxelait

Sous les lampions de la place Sainte-Justine
Chantaient les hommes les femmes en crinoline
Sous les lampions dansaient les omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus

Et sur l’impériale
Le cœur dans les étoiles
Y avait mon grand-père
Y avait ma grand-mère
Il attendait la guerre
Elle attendait mon père
Ils étaient gais comme le canal
Et on voudrait qu’j’aie le moral

C’était au temps où Bruxelles rêvait
C’était au temps du cinéma muet
C’était au temps où Bruxelles chantait
C’était au temps où Bruxelles bruxelait




 
Canción, La Quête (1969)


En 1967, Brel abandonó las giras . Pero su primera iniciativa, entonces, lo devolvió al arte de la canción: el musical L'Homme de la Mancha. Que fue creado en el Théâtre de la Monnaie de Bruselas. Por una vez, Brel estaba interpretando canciones que no eran suyas. Su esposa, Miche, se había ido a Nueva York y regresó con un disco bajo el brazo. Así descubrió Brel este espectáculo, Hombre de La Mancha.

El personaje de Don Quijote fascinaba a Brel desde la escuela. Brel inmediatamente comenzó a soñar con una adaptación en francés. L'Homme de la Mancha es, por supuesto, la canción La Quête. Ya en Broadway, esta es la melodía estrella del espectáculo, su tema principal. Tal éxito tuvo, que muchos cantantes lo usaron en sus discos. Elvis Presley, Diana Ross, después los tres tenores ...

Pero Brel aporta su toque de lo sublime. "Amar hasta las lágrimas Amar demasiado, incluso mal Intentar sin fuerzas y sin armadura .Alcanzar la estrella inaccesible". O, además: "Morir por el oro Con una palabra de amor".



La Quête - Jacques Brel










Paroles chanson, La Quête - J. Brel

Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d’une possible fièvre
Partir où personne ne part

Aimer jusqu’à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D’atteindre l’inaccessible étoile

Telle est ma quête,
Suivre l’étoile
Peu m’importent mes chances
Peu m’importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l’or d’un mot d’amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s’éclabousseraient de bleu
Parce qu’un malheureux

Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s’en écarteler

Pour atteindre l’inaccessible étoile.
 
Última edición por un moderador:
Canción, On n'oublie rien ( 1961 )


"No olvidamos nada, no olvidamos nada, no olvidamos nada... nos acostumbramos..eso es todo.."

Canción del álbum Marieke, quinto álbum de Jacques Brel, lanzado en abril de 1961. Último álbum de estudio de Brel lanzado bajo el sello Philips. Originalmente sin título, excepto por la numeración “5”, el álbum ahora se identifica por el de la canción que abre el disco.




On n'oublie rien - J. Brel









Paroles de la chanson On N'oublie Rien, Jacques Brel

On n’oublie rien de rien
On n’oublie rien du tout
On n’oublie rien de rien
On s’habitue, c’est tout

Ni ces départs, ni ces navires
Ni ces voyages qui nous chavirent
De paysages en paysages
Et de visages en visages
Ni tous ces ports, ni tous ces bars
Ni tous ces attrape-cafards
Où l’on attend le matin gris
Au cinéma de son whisky
Ni tout cela, ni rien au monde
Ne sait pas nous faire oublier
Ne peut pas nous faire oublier

Aussi vrai que la terre est ronde

On n’oublie rien de rien
On n’oublie rien du tout
On n’oublie rien de rien
On s’habitue, c’est tout

Ni ces “jamais”, ni ces “toujours”
Ni ces “je t’aime”, ni ces amours
Que l’on poursuit à travers cœurs
De gris en gris, de pleurs en pleurs
Ni ces bras blancs d’une seule nuit
Collier de femme pour notre ennui
Que l’on dénoue au petit jour
Par des promesses de retour
Ni tout cela, ni rien au monde
Ne sait pas nous faire oublier
Ne peut pas nous faire oublier

Aussi vrai que la terre est ronde

On n’oublie rien de rien
On n’oublie rien du tout
On n’oublie rien de rien
On s’habitue, c’est tout

Ni même ce temps où j’aurais fait
Mille chansons de mes regrets
Ni même ce temps où mes souvenirs
Prendront mes rides pour un sourire
Ni ce grand lit où mes remords
Ont rendez-vous avec la mort
Ni ce grand lit que je souhaite
À certains jours comme une fête
Ni tout cela, ni rien au monde
Ne sait pas nous faire oublier
Ne peut pas nous faire oublier

Aussi vrai que la terre est ronde

On n’oublie rien de rien
On n’oublie rien du tout
On n’oublie rien de rien
On s’habitue, c’est tout.
 
Canción, Le prochain amour

El próximo amor .Podemos hacerlo, podemos decir, que un hombre advertido vale dos. Podemos hacerlo, podemos decir, Se siente bien estando enamorado.



Le prochain amour - Jacques Brel







Paroles de la chanson Le Prochain Amour par Jacques Brel

On a beau faire, on a beau dire
Qu'un homme averti en vaut deux
On a beau faire, on a beau dire
Ça fait du bien d'être amoureux

Je sais, je sais que ce prochain amour
Sera pour moi la prochaine défaite
Je sais déjà à l'entrée de la fête
La feuille morte que sera le petit jour
Je sais, je sais sans savoir ton prénom
Que je serai ta prochaine capture
Je sais déjà que c'est par leur murmure
Que les étangs mettent les fleuves en prison

Mais on a beau faire, mais on a beau dire
Qu'un homme averti en vaut deux
On a beau faire, on a beau dire
Ça fait du bien d'être amoureux

Je sais, je sais que ce prochain amour
Ne vivra pas jusqu'au prochain été
Je sais déjà que le temps des baisers
Pour deux chemins ne dure qu'un carrefour
Je sais, je sais que ce prochain bonheur
Sera pour moi la prochaine des guerres
Je sais déjà cette affreuse prière
Qu'il faut pleurer quand l'autre est le vainqueur

Mais on a beau faire, mais on a beau dire
Qu'un homme averti en vaut deux
On a beau faire, on a beau dire
Ça fait du bien d'être amoureux

Je sais, je sais que ce prochain amour
Sera pour nous de vivre un nouveau règne
Dont nous croirons tous deux porter les chaînes
Dont nous croirons que l'autre a le velours
Je sais, je sais que ma tendre faiblesse
Fera de nous des navires ennemis
Mais mon cœur sait des navires ennemis
Partant ensemble pour pêcher la tendresse

Car on a beau faire, car on a beau dire
Qu'un homme averti en vaut deux
On a beau dire

Ça fait du bien d'être amoureux
 
Canción, Orly

Orly es una canción de 1977, escrita, compuesta e interpretada por Jacques Brel, publicada en su último disco Les Marquises. Relata la difícil separación de una pareja cuyo hombre toma el avión en el aeropuerto de Orly.

En esta canción de amor, el narrador es un espectador de la escena. Destaca la unidad de esta pareja privilegiando a veces su dualidad ("ambos"), a veces lo que los une ("ellos"), mientras utiliza términos fuertes ("soldados", "incrustados") . Aísla a la pareja del resto de la multitud (“son más de dos mil y yo solo veo dos”).

El final de la canción sugiere que este momento es fugaz y que la mujer (que permaneció en la terminal, mientras él embarca hacia un destino desconocido), pronto se sumará a esta multitud de la que destaca por unos instantes más.

El estribillo hace referencia a la canción, de 1963, Dimanche à Orly compuesta e interpretada por Gilbert Bécaud con letra de Pierre Delanoë: "La vida no da un regalo / y el nombre de Dios es triste Orly el domingo / Con o sin Bécaud ”. Podemos ver en la canción de Brel una “anti-versión” de la de Bécaud (la primera es triste, la segunda es alegre: “Domingo en Orly / En el aeropuerto ... / Hay algo para soñar”) . Claude Lemesle, que califica esta alusión de “inútil”, relata que Bécaud le confió que Brel se había disculpado por teléfono.



Jacques Brel - Orly





Lettre chanson Orly - Jacques Brel


Ils sont plus de deux mille, et je ne vois qu'eux deux
La pluie les a soudés, semble-t-il, l'un à l'autre
Ils sont plus de deux mille et je ne vois qu'eux deux
Et je les sais qui parlent, Il doit lui dire: Je t'aime
Elle doit lui dire: Je t'aime

Je crois qu'ils sont en train de ne rien se promettre
Ces deux-là sont trop maigres, pour être malhonnêtes
Ils sont plus de deux mille, et je ne vois qu'eux deux
Et brusquement ils pleurent, Ils pleurent à gros bouillons

Tout entourés qu'ils sont d'adipeux en sueur
Et de bouffeurs d'espoir qui les montrent du nez
Mais ces deux déchirés, superbes de chagrin
Abandonnent aux chiens l'exploir de les juger
La vie ne fait pas de cadeau!

Et nom de Dieu que c'est triste
Orly le dimanche, avec ou sans Bécaud!
Et maintenant ils pleurent, je veux dire tous les deux
Tout à l'heure c'était lui lorsque je disais il
Tout encastrés qu'ils sont ils n'entendent plus rien que les sanglots de l'autre

Et puis, infiniment, comme deux corps qui prient
Infiniment lentement ces deux corps se séparent
Et en se séparant ces deux corps se déchirent
Et je vous jure qu'ils crient, et puis ils se reprennent
Redeviennent un seul, redeviennent le feu

Et puis se déchirant se tiennent par les yeux
Et puis en reculant, comme la mer se retire
Ils consomment l'adieu ils bavent quelques mots
Agitent une vague main, et brusquement ils fuient
Fuient sans se retourner, et puis il disparaît bouffé par l'escalier

La vie ne fait pas de cadeau!
Et nom de dieu que c'est triste
Orly le dimanche, avec ou sans Bécaud!
Et puis il disparaît, bouffé par l'escalier et elle
Elle reste là, coeur en croix, bouche ouverte, sans un cri, sans un mot
Elle connaît sa mort, elle vient de la croiser

Voilà qu'elle se retourne et se retourne encore
Ses bras vont jusqu'a terre, ça y est, elle a mille ans
La porte est refermée, la voilà sans lumière
Elle tourne sur elle-même et déjà elle sait qu'elle tournera toujours
Elle a perdu des hommes mais là elle perd l'amour

L'amour le lui a dit, revoilà l'inutile
Elle vivra de projets qui ne feront qu'attendre
La revoilà fragile avant que d'être à vendre
Je suis là je la suis

Je n'ose rien pour elle, que la foule grignote comme un quelconque fruit
 
Canción, La bière

La Bière es una canción del cantautor Jacques Brel, lanzado en 1968. Extraído del álbum J'arrive, fue lanzado como single a 45 rpm en 1969.

Huele a cerveza
de Londres a Berlín
Huele a cerveza
Dios , que bien estamos
Huele a cerveza

de Londres a Berlín
Huele a cerveza
Dame la mano





Jacques Brel La Bière







Paroles de La Bière - Jacques Brel

Ça sent la bière
De Londres à Berlin
Ça sent la bière
Dieu qu'on est bien
Ça sent la bière


De Londres à Berlin
Ça sent la bière
Donne-moi la main

C'est plein d'Uilenspieghel
Et de ses cousins et d'arrière-cousins
De Breughel l'Ancien
C'est plein de gens du nord
Qui mord comme un chien
Le porc qui dort le ventre plein

Ça sent la bière
De Londres à Berlin
Ça sent la bière
Dieu qu'on est bien
Ça sent la bière
De Londres à Berlin
Ça sent la bière
Donne-moi la main

C'est plein de verres pleins
Qui vont à kermesse comme vont à messe
Vieilles au matin
C'est plein de jours morts
Et d'amours gelés
Chez nous y a qu'l'été
Que les filles aient un corps

Ça sent la bière
De Londres à Berlin
Ça sent la bière
Dieu qu'on est bien
Ça sent la bière
De Londres à Berlin
Ça sent la bière
Donne-moi la main

C'est plein de finissants
Qui soignent leurs souvenirs
En mouillant de rires
Leurs poiluchons blancs
C'est plein de débutants
Qui soignent leur vérole
En caracolant de Prosit en Skoll

Ça sent la bière
De Londres à Berlin
Ça sent la bière
Dieu qu'on est bien
Ça sent la bière
De Londres à Berlin
Ça sent la bière
Donne-moi la main

C'est plein de "Godferdom"
C'est plein d'Amsterdam
C'est plein de mains d'hommes
Aux croupes des femmes
C'est plein de mèmères
Qui ont depuis toujours
Un sein pour la bière
Un sein pour l'amour

Ça sent la bière
De Londres à Berlin
Ça sent la bière
Dieu qu'on est bien
Ça sent la bière
De Londres à Berlin
Ça sent la bière
Donne-moi la main

C'est plein d'horizons
À vous rendre fous
Mais l'alcool est blond
Et le diable est à nous
Les gens sans Espagne
Ont besoin des deux
On fait des montagnes
Avec ce qu'on peut

Ça sent la bière
De Londres à Berlin
Ça sent la bière
Donne-moi la main
 
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